- Pouvez-vous nous parler de votre parcours universitaire jusqu'à présent et nous expliquer ce qui vous a amené à choisir ce domaine de recherche ?
Au lycée, je me suis passionné pour la chimie et la physique, et en continuer l'étude à l'université était donc un choix naturel. Grâce à mes professeurs à l'université d'Orléans, dès ma deuxième année de licence, mon intérêt pour la chimie s'est encore accru, en particulier pour la chimie organique. Après l'obtention de ma licence, mon objectif était de me spécialiser davantage en réalisant un master en chimie organique.
À cette époque, je voulais améliorer mes compétences en anglais et j'ai commencé à chercher un programme d'études enseigné en anglais. Grenoble sortait du lot en proposant un programme de master en chimie organique en anglais très réputé. Plus tard, lorsque ma petite amie a déménagé à Strasbourg en septembre 2021, j'ai décidé de chercher un stage de master dans la même ville. J'ai trouvé un stage sous la direction des Dr Mylène Lang et Nicolas Kern dans le groupe de Philippe Compain au LIMA et j'ai travaillé sur la chimie des sucres et la catalyse.
Suite à cette expérience, j'ai rejoint le groupe de Jean-François Lutz pour mon doctorat. Bien que le domaine des polymères à séquence contrôlée ne soit pas ma spécialisation initiale, j'étais impatient de me lancer dans un sujet de recherche stimulant et plus appliqué. Mes stages précédents ayant porté sur la biochimie et la chimie appliquée à la biologie, j'y ai vu une opportunité passionnante d'élargir mon expertise en travaillant dans un domaine différent.
- Que vous apporte l'environnement de recherche de l'ISIS ?
L'environnement de recherche à l'ISIS est incroyablement enrichissant. L'institut organise de nombreuses conférences avec des orateurs de premier plan. Les équipements de haut niveau sont nombreux et nous permettent d'analyser parfaitement nos molécules. J'apprécie énormément le soutien de Cyril Antheaume et de Jean-Louis Schmitt, qui sont toujours disponibles pour répondre aux questions et fournir de l'aide. Au cours de ma jeune carrière, j'ai travaillé dans quatre laboratoires différents et se retrouver dans un environnement aussi unique est un privilège.
Je voudrais également exprimer ma gratitude à l'ensemble du personnel de l'ISIS. Leur dévouement et leur soutien facilitent grandement notre vie de doctorants et nous permettent de nous concentrer sur nos recherches dans un cadre optimal.
- Qu'envisagez-vous après votre doctorat ?
Après avoir terminé mon doctorat, je suis ouvert à diverses opportunités, mais j'aimerais faire un post-doc à l'étranger. J'aimerais approfondir mes connaissances en chimie des polymères, car ce n'est pas mon champ d'expertise initial, et j'ai hâte d'élargir mes connaissances dans ce domaine. À long terme, je crois que je préférerais me concentrer sur une recherche plus appliquée.
- Qu'est-ce qui vous plaît le plus dans votre vie strasbourgeoise ?
Strasbourg est une ville incroyable : c'est l'équilibre parfait entre une taille suffisante pour offrir tout ce dont vous avez besoin et une taille suffisamment petite pour être facilement navigable. Je fais du vélo tous les jours, et l'infrastructure urbaine, bien adaptée aux cyclistes, en fait une expérience sûre et agréable. Strasbourg me manquera sans aucun doute après mon doctorat, car c'est un endroit merveilleux pour vivre et travailler.
- Si vous deviez citer ce dont vous êtes le plus fier dans votre parcours, qu'est-ce que ce serait ?
Je pense que ce dont je suis vraiment fier, c'est d'avoir pu gérer mon projet de recherche seul, malgré les obstacles qui surgissent inévitablement dans ce type de projet. Je pense vraiment que j'ai grandi grâce aux obstacles et aux échecs auxquels j'ai dû faire face.
