Paolo Samorì a été nommé membre de l’Académie allemande des sciences et de l’ingénierie (acatech), une première pour un scientifique affilié à une institution de recherche française. Cette prestigieuse distinction reconnaît ses contributions significatives à l’avancement des nanosciences et de la science des matériaux au niveau international en développant de nouveaux matériaux et dispositifs multifonctionnels de haute performance pour des applications pertinentes d’un point de vue technologique dans les domaines de l’(opto)électronique intelligente, du stockage de l’énergie et de la détection pour la surveillance de l’environnement et de la santé.
Financée par le gouvernement fédéral et les Länder, l’Académie allemande des sciences et de l’ingénierie (acatech) est la voix des sciences technologiques en Allemagne et à l’étranger. L’Académie conseille les décideurs politiques et le public sur les questions stratégiques en matière d’ingénierie et de technologie.
Le travail de l’acatech est mené par des scientifiques exceptionnels qui sont invités à devenir membres de l’Académie sur la base de leurs réalisations scientifiques et de leur réputation. Ils sont issus des domaines de l’ingénierie, des sciences naturelles, de la médecine et des sciences humaines et sociales.
L’acatech compte actuellement plus de 600 membres. Ils collaborent à des projets avec des experts externes issus de la science et de l’industrie, et participent aux réseaux thématiques de l’Académie, où sont discutées des questions techniques liées aux sciences technologiques et des questions plus générales de politique technologique.
Paolo Samorì, directeur de l’Institut de science et d’ingénierie supramoléculaires (CNRS/Université de Strasbourg), est le premier scientifique français à rejoindre les rangs de l’acatech. S’appuyant sur les bases établies lors de ses études doctorales et post-doctorales en Allemagne, le Professeur Samorì a développé au cours des 20 dernières années de fructueuses collaborations scientifiques et technologiques sur l’axe franco-allemand dans le cadre d’une vingtaine de projets européens qui a permis de faire des découvertes fondamentales dans le domaine des matériaux et des nanosciences et de démontrer leur pertinence technologique dans différents domaines, y compris celui de la détection physique et chimique et de l’optoélectronique au-delà de Moore.
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